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Histoire

La cité d’Epernon s’est construite sur un éperon rocheux - d’où elle tient son nom - qui surplombe une vallée à la confluence de trois rivières : la Drouette, la Guesle et la Guéville.

La présence humaine est attestée dès le néolithique, mais c’est au Moyen-Age que la ville va connaitre un premier essor. Au XIe siècle, Robert II, fils du roi de France Hugues Capet, fait construire une première forteresse en pierre. Epernon se développant à la frontière de deux puissants duchés : le duché d’Anjou et le duché de Normandie, et à la frontière avec le Royaume de France, elle attise les convoitises et constitue un maillage dans la défense des territoires. La cité sparnonienne se développe alors sur les coteaux de la Diane et les maisons à pans de bois attestent du dynamisme commercial de la ville.

Au XVIIe siècle, Louis XIV va insuffler un regain d’activité à Epernon. En 1664, Françoise d’Aubigné, future madame de Maintenon achète l’ensemble du domaine : château, terres, fermes…grâce au soutien financier du roi Louis XIV. Cela permet aux auberges d’Epernon, situé sur la route royale de se développer.

A la même époque, pour alimenter les fontaines des jardins du château de Versailles, le roi initie la construction d’un aqueduc édifié grâce aux carrières d’Epernon.

L’exploitation de la pierre qui remonte à l’époque romaine, va ainsi faire prospérer la ville du XVIIe siècle jusqu’au début du XXe siècle. La proximité avec Paris et surtout l’arrivée du train en 1849 permet l’essor d’une intense activité industrielle avec l’extraction de pierres meulières et de grès provenant des carrières de la cité. Epernon devient une des capitales mondiales des meules de moulins et les usines de fabrication de ces meules se multiplient. La cité alimente également les chantiers haussmanniens de Paris et exportent des pavés dans toute la France. Les usines emploient jusqu’à 1800 travailleurs et c’est ainsi que la ville tout entière va vivre pendant presque cent ans de cette industrie.

Si l’apparition des minoteries modernes rend l’exploitation de la meulière caduque au début du XXe siècle, Epernon a conservé sa culture industrielle et a su attirer sur son territoire, dès les années 1950, de nombreuses entreprises industrielles de pharmacie, composants électroniques, emballages de hautes technicités, centre de recherche du béton…Elles font de la cité aujourd’hui, le troisième pôle d’activité d’Eure-et-Loir.

Depuis plusieurs années, la ville s’engage à la préservation et à l’animation de la cité à travers des équipements culturels tels que l’école de musique, la médiathèque ou encore l’espace culturel « les Prairiales ». Epernon s’illustre aussi par sa vitalité sportive et compte près de 3000 licenciés, pour une commune de 5600 habitants.

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